Avec ma gueule de métèque Ma ganache de nègre errant Toujours aussi réfractaire à vouloir rentrer dans le rang Avec vous je serai franc, franc au possible Dans l’rang impossible votre morale au crible Qu’on me déleste de mon ego Ça me rend psycho, j’sors les crocs
Ça me rend psycho dans mon flow et là il y a plus d’idéaux Et donc je deviens accro à la suffisance, la violence Et là vous brave gens, ah c’en est trop Avec ma gueule de métèque mon œil de prédateur En phase avec son temps, j’ai poussé sans tuteur Poussé comme une mauvaise herbe Comme un môme croate ou serbe Qu’on me dit que mon attitude fout la gerbe C’est la merde, c’est la merde
Avec ma gueule de métèque rafistolée qui s’est bastonné A qui on a tout pris tout volé si peu donné J’ai pris des branlées par un père déserteur Au point d’espérer qu’en enfer il y ait du bonheur La perception atrophiée Et c’est pas votre moralité qui m’a habillé Parce qu’anormal est l’isolement dans lequel j’ai pu nager Dans lequel on m’a plongé Auquel personne n’a jamais voulu rien changer Avec ma gueule de métèque abreuvé par la passion Mon sacerdoce est ma mission et si récompense il y a Mon cœur me guide au trépas Rien est acquis j’ai toujours appris Ca m’inquiète pas
Avec mon air aigri amer, galbé comme un fil de fer Affûté pour la guerre j’roule pour la maison mère Avec ma gueule j’fais belek J’ai pas une ganache de dieu grec Il est possible qu’on m’arrête ou par erreur qu’on m’affrète Avec ma bouche qui a trop bu mon air obtus qui pue la rue Cette façon d’être à raffut et en même temps d’être à la rue Avec mes yeux tout délavés qui me donnent l’air de rêver Avec mes rêves de délinquant Mes coups d’sang incessants Avec ma gueule de métèque Héritière dune souffrance lointaine J’veux pas finir en victime ni même finir à Fresnes Avec son visage ses yeux verts Tout me rapproche de ma mère Tout m’éloigne de mon père grâce à qui j’ai ce goût amer
2 comentarios:
Con mi boca de vagabundo
Mi barba de negro errante
Siempre refractario a entrar en vereda
Seré franco con ustedes, muy franco:
Me gusta Ciudadanos en la Red. Punto de encuentro, espacio de libertad, de reflexión; protectorado del humor, su casa.
Larga vida y enhorabuena por esas 250.000 visitas.
Avec ma gueule de métèque
Ma ganache de nègre errant
Toujours aussi réfractaire à vouloir rentrer dans le rang
Avec vous je serai franc, franc au possible
Dans l’rang impossible votre morale au crible
Qu’on me déleste de mon ego
Ça me rend psycho, j’sors les crocs
Ça me rend psycho dans mon flow et là il y a plus d’idéaux
Et donc je deviens accro à la suffisance, la violence
Et là vous brave gens, ah c’en est trop
Avec ma gueule de métèque mon œil de prédateur
En phase avec son temps, j’ai poussé sans tuteur
Poussé comme une mauvaise herbe
Comme un môme croate ou serbe
Qu’on me dit que mon attitude fout la gerbe
C’est la merde, c’est la merde
Avec ma gueule de métèque rafistolée qui s’est bastonné
A qui on a tout pris tout volé si peu donné
J’ai pris des branlées par un père déserteur
Au point d’espérer qu’en enfer il y ait du bonheur
La perception atrophiée
Et c’est pas votre moralité qui m’a habillé
Parce qu’anormal est l’isolement dans lequel j’ai pu nager
Dans lequel on m’a plongé
Auquel personne n’a jamais voulu rien changer
Avec ma gueule de métèque abreuvé par la passion
Mon sacerdoce est ma mission et si récompense il y a
Mon cœur me guide au trépas
Rien est acquis j’ai toujours appris
Ca m’inquiète pas
Avec mon air aigri amer, galbé comme un fil de fer
Affûté pour la guerre j’roule pour la maison mère
Avec ma gueule j’fais belek
J’ai pas une ganache de dieu grec
Il est possible qu’on m’arrête ou par erreur qu’on m’affrète
Avec ma bouche qui a trop bu mon air obtus qui pue la rue
Cette façon d’être à raffut et en même temps d’être à la rue
Avec mes yeux tout délavés qui me donnent l’air de rêver
Avec mes rêves de délinquant
Mes coups d’sang incessants
Avec ma gueule de métèque
Héritière dune souffrance lointaine
J’veux pas finir en victime ni même finir à Fresnes
Avec son visage ses yeux verts
Tout me rapproche de ma mère
Tout m’éloigne de mon père grâce à qui j’ai ce goût amer
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